vendredi 9 juin 2017

LETTRE OUVERTE A MADAME LE MAIRE DE LA FERTE ALAIS

MAL ETRE AU TRAVAIL = SANCTIONS


le jeudi 18 mai 2017 restera dans les anales comme "la journée qui aurait voulu marquer le retour du dialogue social".

Convoqué du jour au lendemain, en l'absence des délégués syndicaux, le personnel a été bien reçu. N'écoutant que son courage madame le maire a su trouver les mots que les agents attendaient : le médecin du travail lui aurait proposé de prendre des sanctions contre le personnel se disant en souffrance, et que les sanctions allaient tomber ! Il est vrai qu'il est beaucoup plus simple de sanctionner un agent plutôt que de chercher les raisons de son mal-être.

Nous vous confirmons vos paroles madame le maire : "la confiance a été bafouée"...mais par vous et votre direction, et ce depuis le mois d'octobre 2016 !
Bafouée car à nos alertes aucune suite n'a été donnée ! Bafouée, car vous vous arrogez le droit de ne pas respecter les lois de la République :

  • par votre refus de communiquer le compte rendu du dernier CHSCT qui décrit la souffrance actuelle au travail,
  • par votre refus de nous attribuer une salle demandée pour une HMI (heure Mensuelle d'Information) à destination du personnel le 2 juin 2017,
  • par votre négation des violences psychologiques subies au travail,
Nous ne pouvons que constater que cela continue une entrave au droit Syndical.
Vous dites avoir découvert, par exemple lors du dernier Comité Technique, que les véhicules de service de la direction ne restaient pas à la disposition du personnel pendant les absences des directrices. Il s'agissait sans doute d'une méprise, entre véhicule de service et de fonction, la frontière est avouons-le, bien mince.
Nous avons bien compris qu'un certain nombre d'entre-nous seraient amenés à partir vers d'autres cieux afin de rendre le ciel fertois plus clément, et que depuis le mois d'octobre, s'était opéré un changement de stratégie en matière de management.
En parlant de management, une démonstration a été une nouvelle fois faite le jeudi 18 mai, puisque le personnel a été traité "d'enfants de maternelle", "d'enfant de parents divorcés", et il leur a été demandé de "partir ailleurs" ou encore "que la CFDT manipulait les masses" ! En un mot : BRAVO !
Bien entendu si un compte rendu devait être écrit, nous nous doutons bien que les plus belles paroles n'y seront pas retranscrites.
Face à votre mépris et celui de la direction, nous allons nous réunir une nouvelle fois pour décider de la suite à donner le jeudi 8 juin 2017 en assemblée générale.

la Section Syndicale CFDT-Interco 91 de la Ferté-Alais


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